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ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES EN CAPITALISATION DES EXPERIENCES ET LA GESTION DES CONNAISSANCES

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES EN CAPITALISATION DES EXPERIENCES ET LA GESTION DES CONNAISSANCES

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La Caritas Développement Kongolo a organisé du vendredi 08 au lundi 11 avr. 22 un atelier de renforcement des capacités des animateurs sur la capitalisation des expériences et gestion des connaissances.

Cet atelier a commencé par la présentation des participants à tour de rôle qui sont   des animateurs des différents projets de développement exécutés par la Caritas Kongolo : projets PSA/Kongolo (Projet de Sécurité Alimentaire de Kongolo), SECAL II (Projet de Sécurité alimentaire de Caritas Norvège à Kongolo), projet agro écologie,  sous la facilitation de l’ingénieur Bienvenu LWAMBA.

L’objectif général de ces assises était de Renforcer les capacités des participants en capitalisation des expériences afin d’améliorer la conception et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement. « À l’issue de cet atelier les participants seront capables de capitaliser les différentes expériences vécues dans les projets et les couler sous forme partageable» a dit le facilitateur.

C’est ainsi que 2 modules ont été abordés portant notamment sur la capitalisation des expériences et la gestion des connaissances. Le facilitateur a émis le vœu de voir que dans l’exécution des projets de la Caritas Kongolo, des leçons soient tirées de sorte à les améliorer dans l’avenir et capitaliser les expériences positives. De manière spécifique cet atelier visait à faire  Comprendre aux participants le concept et l’enjeu de la capitalisation, planifier et faciliter la mise en œuvre d’un processus de capitalisation des expériences et en fin élaborer une stratégie de diffusion et de partage des connaissances.

vue de l’auditoire à la formation

En guise d’introduction, le facilitateur à circonscrit le contexte de la capitalisation des expériences « Des expériences de développement sont menées dans le monde et particulièrement en Afrique : lutte contre la pauvreté, promotion des droits humains, égalité des chances, genre,   santé communautaire…. Ces efforts mobilisent la Société civile, des ONG, des organisations communautaires, des institutions publiques et des individus. Ces expériences portent en elles des éléments d’apprentissage pour d’autres acteurs de développement »,  a – t- il exposé et d’ajouter, « Toutes les expériences peuvent et doivent être décrites, analysées, pour identifier les facteurs de succès, les limites, l’impact général et les conditions et/ou précautions de réplicabilité ».

Ainsi,  la capitalisation a été définie comme «  Le fait de transformer le savoir en connaissances partageables ». Evoquant les auteurs Guy Le Boterf et al.  Le facilitateur a défini le concept capitaliser comme « Le fait de Transformer en savoir transférable un ensemble de données et d’informations concernant plusieurs expériences à comparer »

La capitalisation vise à améliorer la qualité des actions (efficacité, efficience, durabilité, pertinence), innover et de faire évoluer ses propres pratiques, éviter que l’expérience se volatilise, en conservant, organisant et rendant disponibles les connaissances et savoir-faire existants au sein de l’organisation. Elle vise également à  pousser les organisations à devenir apprenantes et « proposantes », aider les acteurs à s’affirmer en développant la capacité de proposition et se former par la reconnaissance et l’amélioration des processus de l’action et de l’apprentissage. Celle – ci n’est pas une recherche action, encore moins une évaluation, a différencié l’ingénieur LWAMBA.

Quant à la gestion des connaissances celle – ci est  l’ensemble des initiatives, méthodes et techniques qui permettent d’identifier, analyser, organiser, enregistrer et partager les connaissances entre collaborateurs : savoirs créés ou acquis.  Ses actions évitent de perdre des connaissances lors de départ de personnel : mutation, retraite,… oubli : connaissances acquises longtemps auparavant, expérimentations non achevées, recherches suspendues… changement de stratégie, mise en place d’un nouvel environnement, nouvelle vision de l’organisation, la nécessité de modifier, optimiser, développer des processus déjà en place, en fonction de nouveaux objectifs, Indispensables pour la qualité et l’intégrité des résultats, Facilitent la formation d’un nouveau salarié

Après l’exposé de ces 2 modules un canevas de capitalisation et de partage d’expériences a été disponibilisé aux participants.

La deuxième journée était consacrée aux travaux en focus groupe où les participants se sont exercés sur la capitalisation des expériences. Ainsi 3 groupes étaient constitués selon les 3 projets de développement en cours à la Caritas développement Kongolo.

Le lundi 11 avril, dernier jour de cet atelier de formation, les groupes ont été  appelés aux exposés en plénière. Le premier groupe composé des animateurs du projet SECALII a partagé l’expérience sur « la fabrication traditionnelle des tuiles en terre cuite, solution aux problèmes de construction dans le milieu rural », le deuxième groupe composé des animateurs du projet agro écologie, ceux-ci ont exposé sur « l’introduction des variétés améliorées d’arachide MGV4, un facteur d’amélioration du rendement et revenus familiaux ». Et enfin le groupe du projet de Sécurité alimentaire de Kongolo qui a centré son exposé sur  « L’introduction de la culture des champignons Pleurotes, une solution pour rendre permanente la consommation des champignons en milieux ruraux dans le territoire de Kongolo »  ces expériences ont été partagées à titre illustratif et d’exercices d’assimilation.

Cette session de formation a été sanctionnée par l’élaboration d’une feuille de route pouvant permettre aux animateurs de  différents projets de pouvoir capitaliser et partager leurs expériences d’ici 3 mois.

Crispin NAWEJ

Communicateur Caritas Développement Kongolo

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