Caritas Autriche et Caritas Kongolo soutiennent les coopératives à relever les défis de transformation et de commercialisation des produits agricoles

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Au cours de sa visite aux coopératives agricoles de Kongolo, le Chargé des projets RDC de Caritas Autriche, Monsieur Karl EISENHARDT a indiqué que la première phase du  Projet de Sécurité Alimentaire (PSA/Kongolo)  de Caritas Autriche exécuté en partenariat avec  Caritas Kongolo dans le cadre du Programme PRASA RDC (Programme Régional d’Appui à la Sécurité Alimentaire) 2017 – 2020, a permis aux ménages accompagnés d’accroitre et de diversifier leurs productions, mais les revenus n’ont pas tellement augmenté ‘’Au final on se demande qui est ce que nous appuyons plus, les cultivateurs ou les commerçants qui sont contents quand il y a une production élevée et qui viennent acheter à bas prix’’ s’est-il interrogé. Le Constat est que les petits producteurs ne tirent pas suffisamment profit de leurs travaux de champ car leurs récoltes sont vendues à bas prix auprès des commerçants. Raison pour laquelle, a dit Mr Karl dans un entretien avec les membres coopérateurs.  ‘’Nous avons fait des réflexions avec notre partenaire la Caritas Kongolo pour que les ménages bénéficiaires du projet puissent tirer le maximum des bénéfices de leur travail de champ après une bonne récolte à travers la commercialisation et la transformation des produits agricoles ; voilà ce qui nous a conduit à planifier ce projet en cours d’exécution pour que vous soyez mieux récompenser par votre travail’’, a indiqué le Chargé des projets RDC de Caritas Autriche.

Pour rappel, l’un des objectifs de la deuxième phase du PSA/Kongolo est d’accompagner les ménages à la transformation et la commercialisation des produits agricoles ; et l’un des moyens pour y parvenir c’est de travailler en coopérative comme l’a reconnu Mr Karl ‘’Vous êtes producteurs, productrices, mais ça demande une certaine expérience de transformation et aussi pour vendre les produits ici au marché dans les villages, à Kongolo et ailleurs ; c’est pour cela qu’on a trouvé la forme de coopérative qui est une alternative appropriée pour résoudre ca’’ a-t-il dit.

Les membres coopérateurs ont à l’unanimité admis que le travail de champ est l’un de plus difficiles surtout dans le contexte local où l’agriculture est encore pratiquée manuellement avec des moyens rudimentaires. Cependant, la commercialisation reste encore un grand défi car elle exige plus des réflexions pour savoir où, comment et quand vendre au prix rémunérateur….

D’où la conclusion de Mr Karl EISENHARDT aux coopératives de Kongolo :’’ la raison des coopératives c’est de travailler ensemble car le projet met à votre disposition le gestionnaire des coopératives. Celui-ci a pour tâche de vous accompagner dans l’analyse des marchés, trouver les clients potentiels pour vous permettre de mieux vendre vos produits agricoles’’.

Il sied de noter que des formations sont organisées dans le cadre de ce projet à l’intention des membres coopérateurs sur la transformation des produits agricoles en vue de leur donner une valeur ajoutée pour être vendu à un bon prix sur le marché local ou ailleurs avec la marque de la coopérative.

Deux entités ont été ciblées par le projet, c’est-à-dire la Paroisse de Keba et la Paroisse de Sola où 492 ménages ont été structurés dans deux Coopératives : COBAMAC, Coopérative des producteurs de Banane et Manioc située dans la Paroisse de Keba qui s’est spécialisée dans la filière banane et manioc ; et COPERIMU c’est-à-dire Coopérative des Riziculteurs de Muhona – Nkuvu – Yambula, qui se situe dans la Paroisse de Sola, et  qui s’est  spécialisée dans la production du riz.

CN.