La santé est l’un des secteurs dans lesquels œuvre la Caritas Développement Kongolo au service de la population de ce Diocèse.
C’est dans ce cadre que cet organe technique chargé de la Pastorale Sociale de l’Eglise Catholique de Konolo a pu initier un projet d’appui aux 9 formations sanitaires Diocésaines.
Ledit projet a été financé par le Diocèse de Rottemburg(en Allemagne). C’est avec ce subside que la Caritas de Kongolo a pu acheter un lot important des médicaments au profit de 9 structures de santé ciblées.
Ce lot est composé des médicaments pour la prise en charge du paludisme, des infections respiratoires, la diarrhée simple et bien d’autres maladies.
Par ailleurs, ces structures sanitaires sont situées à Kongolo, Zone de Santé de Kongolo et Mbulula( Centre de Santé Lubunda, C.S. Makutano), à Kabalo, Zone de Santé de Kabalo(C.S. Ngwena Mayi, Poste de Santé Keshola, P.S. Kabambare, P.S. Kyalu) et à Kabongo, Zone de Santé de Kitenge et Kabongo(C.S. Kasenga Petchi, C.S. Sohe Gare, C.S. Nyembo). Toutes ces Zones de Santé comptent une population totale de 76 116 habitants qui seront bénéficiaires indirects du projet.
En effet, cet appui va permettre aux structures sanitaires bénéficiers à avoir une disponibilité des médicaments génériques essentiels pour la prise en charge de différentes maladies indique la Révérende Sœur Astrid NKULU, Référente du Bureau Diocésain des Œuvres Médicales(BDOM) de la Caritas Kongolo ; et d’ajouter que la disponibilité des médicaments dans les structures sanitaires va promouvoir l’accessibilité à l’utilisation des services des soins curatifs par la population.
Les médicaments ainsi reçus seront recycles par les structures de santé grâce aux revenus qu’ils vont générer par la vente à moindre coût dans la communauté à fin de mettre fin aux ruptures des médicaments dans les Centres de Santé.
Toutes fois, il sied de signaler que ce projet est tributaire des rapports de supervision effectuée dans les zones de Santé pré – citées, lesquels rapports ont révélé des ruptures généralisées des médicaments dans les structures sanitaires, entrainant ainsi la non utilisation des services de soins curatifs par la population avec comme conséquences, les taux élevés de mortalité à domicile des adultes et des enfants de O à 5 ans.