La Caritas – Développement Kongolo organise un atelier de validation et enrichissement de sa politique intégrée du genre, protection et inclusion (GPI). Ces assises de deux jours du 18 au 19 août 25 se tiennent dans la salle des réunions de la CDK.
Cet atelier connait la participation des services étatiques (genres, famille et enfant), des associations locales, du comité des personnes vivants avec handicapes et le personnel de la CDK, sous la facilitation de l’ingénieur Bienvenue LWAMBA, Consultant. Parlant de l’objectif poursuivi par cet atelier le facilitateur a indiqué que ‘’les participants à cet atelier vont amener leur expertise pour enrichir le draft de la politique GPI qui est le fruit d’un processus consultatif, s’appuyant sur les conclusions de l’Audit Genre, Protection et Inclusion réalisé en 2025, l’analyse approfondie du contexte socioculturel du territoire de Kongolo et les objectifs et approches définis dans le document de conception du programme Résilience et Réinsertion socio-économique des jeunes’’
Notons par ailleurs que la production de cette politique est inscrite dans le cadre de renforcement des capacités institutionnelle que la CDK bénéficie de la Caritas Australie, structure qui finance le programme ‘’ Résilience et Réinsertion socio-économique des jeunes’’ mise en œuvre par la Caritas Kongolo.
Ainsi donc au premier jour de cet atelier, après une séance d’ouverture de ces assises, le facilitateur a abordé le premier module basé sur la Présentation du draft de la politique intégrée GPI, plus précisément les points suivants : le préambule, le contexte, la vision, les principes directeurs, les objectifs, les axes stratégiques et mesures, les mécanismes de mise en œuvre, le plan de suivi-évaluation des indicateurs et enfin, l’adoption et diffusion. Le deuxième module a consisté aux travaux de réflexion en carrefour. Ainsi quatre groupes ont été constitués avec chacun un thème de réflexion. Le premier thème portait sur les principaux défis dans la mise en œuvre de l’équité des genres, de l’inclusion et de la protection de l’enfant, le deuxième thème était une problématique sur les pratiques traditionnelles positives pouvant être renforcées dans la communauté, le troisième portait sur les facteurs moteurs de l’inclusion et de la participation active des personnes en situation de handicap au processus de développement, et enfin le quatrième thème a traité sur les mécanismes de suivi qui seraient les plus adaptés se référant aux réalités locales. A l’issue de ces réflexions chaque groupe était appelé à formuler deux engagements pour chacune des 4 préoccupations examinées en vue de matérialiser les changements souhaités. Ces travaux en groupe ont sanctionné la première journée de cet atelier.

Ces assises se sont poursuivies au deuxième jour avec des exposés en plénière des travaux de groupe.
L’élaboration de la feuille de route de la politique intégrée GIP était le troisième module de l’agenda. Comme au premier jour, les participants en carrefour se référant au thème choisi ont proposé des objectifs, des actions, l’échéance, les indicateurs, le mentor et le mécanisme de suivi. En suite s’en est suivi une mise en commun en plénière de la feuille de route de la politique GPI.
Une photo de famille a clôturé cet atelier.
Crispin N.


