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Clôture de la session de formation sur la protection de l’enfance en urgence

Clôture de la session de formation sur la protection de l’enfance en urgence

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Pendant trois jours les organisations œuvrant dans la thématique de protection de l’enfance ont participé à une session de formation axés sur la protection de l’enfance en situation d’urgence tenue dans la salle de réception du petit séminaire Saint Jean BERCHMANS de Kongolo, sous la facilitation de Monsieur Félix Monga Kilele, Administrateur chargé de la Protection à l’ UNICEF- Kalemie.

Lancée le jeudi 13 août 20, la dite formation organisée par le Bureau Diocésain Caritas Développement Kongolo en partenariat avec le Fonds de Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) s’est clôturée ce samedi 15 août 20 sous une grande satisfaction des participants qui ont renforcé leurs capacités dans la protection de l’enfant en urgence.

L’agenda de la formation prévoyait beaucoup des matières comme ont peut les voir ici : la convention du droit de l’enfant (CDE), les droits fondamentaux, principe de droit de l’enfant, instrument juridiques nationaux de protection de l’enfance, les six violations graves, la protection de l’enfant en urgence et les standards minimum protections de l’enfant, les mécanismes de coordination et gestion de l’information, système cluster, la mise en place du S/GTPE (sous Groupe de Travail pour la Protection de l’enfant) et présentation de la structure nationale du GTPE cela pour la première journée.

La deuxième journée prévoyait la présentation des outils GTPE (6W, format rapport ERPE, TDR, liste des acteurs, indicateurs protection en urgence. Les matières sur l’assistance multisectorielle pour les survivants de violences sexuelles seront également abordées au cours de la deuxième journée avant de faire le pré-test sur le MRM et la résolution 1612 et MRM et quelques exercices sur la fiche d’incident.

Enfin la troisième journée, le samedi 15 – 08-2020 prévoit la suite de la résolution 1612 et les exercices sur la fiche d’incident et le plan d’action RDC – ONU.

Les modules abordés pendant la formation

Le premier module de la formation abordé par le facilitateur était la formation de la protection de l’enfant en général. Monsieur Félix a tenu son exposé sur la convention du droit de l’enfant ; à ce stade il était question de définir l’enfant selon les normes internationales, la charte africaine sur le droit et le bien être de l’enfant et selon les normes nationales l’article 41 de la constitution congolaise qui défini l’enfant mineur.

Poursuivant sont exposé, le facilitateur a touché aussi les point sur les droits fondamentaux de l’enfant et les principes des droits de l’enfant.

Au chapitre de protection de l’enfant, celle-ci regroupe les mesures et structures qui préviennent et répondent aux abus (les abus physiques et émotionnels), à la négligence, à l’exploitation et à la violence faite aux enfants

Elle vise le bien être de l’enfant en les protégeant contre les différentes formes de violences.
La protection et le bien être psychosocial sont très liées. On ne peut pas faire la protection de l’enfant sans assurer le bien-être de celui-ci a précisé le formateur.

La protection de l’enfance en situation d’urgence

C’est le deuxième module qui a été abordé au cours de cette formation.

La protection de l’enfance en situation d’urgence peut être entendue comme « La prévention et la Réponse à l’abus, la négligence, l’exploitation et la violence faite aux enfants en situation d’urgence »

La protection de l’enfance n’entend pas la protection de tous les droits de L’Enfant, mais se rapporte à un sous-ensemble de ces droits.

Pour réduire les risques en matière de protection de l’enfance en urgence il faut : Former le personnel, Identifier les services sociaux disponibles dans chaque communauté, Identifier quels sont les dangers physiques déjà répertoriés et potentiels pour les enfants dans les communautés, Prioriser les programmes qui diminuent les risques pour les enfants (espaces amis d’enfants, etc.), Identifier des lieux surs et sécurisés dans la communauté, Équiper les enfants des connaissances et compétences (confiance en soi, connaissance sur les risques), Comprendre les inégalités et discriminations

Mécanisme de coordination et gestion de l’information

Un autre module portait sur le mécanisme de coordination et gestion de l’information. Abordant ce module, le facilitateur a indiqué qu’Il s’agit de la coordination du travail des agences humanitaires œuvrant dans les mêmes domaines. Ce mécanisme utilise l’approche cluster ayant pour objectif d’améliorer la coordination des acteurs humanitaires pour mettre en place des mécanismes et réponses plus efficaces et maximiser les ressources.

Par ailleurs, Monsieur Félix a encouragé la coordination des humanitaires de Kongolo qui traitent sur les questions des enfants à pouvoir travaillé plus en collaboration pour protéger les enfants de ce territoire.

Dans la matinée de la deuxième journée de cette formation les standards minimums pour la protection de l’enfance dans l’intervention humanitaire ont été abordés.

L’on peut retenir que le document standards minimum protection de l’enfant été publié en 4 langues : l’Anglais, l’Espagnol, le Français et l’Arabe. Plusieurs organisations ont participé à son élaboration (UNICEF, CICR, OMS, etc.), vu la nécessité en vue d’aider toutes les organisations dans l’élaboration des projets de protection de l’enfant en urgence.

Par ailleurs, 40 pays membres étaient impliqués dans l’élaboration de ces standards ayant pour objectifs, avoir des repères de qualité, accroitre la qualité dans la programmation des activités, approfondir la performance des organisations dans les notions de rendre compte vis-à-vis des parties prenantes (la redevabilité)

Ces standards sont destinés à, tous ceux qui travaillent avec les enfants, aux chargés de suivi, aux décideurs (responsables des gouvernements, chefs des territoires, …), aux bailleurs des fonds, ceux qui travaillent pour le plaidoyer.

Assistance Multisectorielle pour les victimes de violence sexuelle et de genre

Pour commencé ce module, le facilitateur a d’abord éclairci les lanternes des participants sur ce qu’est la violence sexuelle. Celle – ci est un acte ou tentative pour obtenir un acte sexuel ; commentaire ou avance sexuelle, acte visant à un trafic dirigé contre la sexualité de la personne, utilisant la coercition.

La violence sexuelle a été aussi définie comme tout acte contre une personne en l’obligeant, la forçant, la menaçant, à la maison, au champ, au travail, …. Tout ce ci sans le consentement du partenaire.

Il ya lieu de préciser ici que le consentement d’un enfant mineur ne pas pris en compte. L’acte reste toujours punissable selon la loi en vigueur.

Ainsi donc, quelques conséquences des violences sexuelles ont été passées en revue, on peut citer :

Conséquences physiques : blessures, déchirures, maladies, grossesses non désirées…..

Conséquences psychologiques : peur, troubles de sommeil, peur de la sexualité, ….

Conséquences familiales : déstabilisation de la famille, ….

Conséquences sociales

Conséquences économiques/financières

L’assistance multisectorielle consiste donc à la prise en charge médicale, la prise en charge psychosociale et la réintégration socioéconomique

Mécanisme de surveillance et de communication de l’information (MRM)

L’objet d’un mécanisme de surveillance et de communication de l’information est de permettre la collecte systématique d’informations objectives, précises et fiables sur les violations graves dont sont victimes les enfants en situation de conflit armé en vue de mener en pleine connaissance de cause une action concertée et efficace pour assurer le respect des normes internationales et locales …

Ce mécanisme est mit en place lorsqu’il ya les actes de violation grave des droit de l’enfant dans un pays et ce, sur base du rapport annuel du secrétaire général des Nations Unies. Les violations graves sont au nombre de six qui sont : Le recrutement/utilisation d’enfants, meurtre ou mutilation d’enfants, violences sexuelles contre des enfants, enlèvement d’enfants, attaques récurrentes aux écoles ou hôpitaux, refus aux humanitaires d’apporter de l’aide.

Au dernier jour l’exposé portait sur la résolution 1612 des Nations Unies consacrant la protection de l’enfant en situation d’urgence. Les explications sur le remplissage de la fiche d’incident ont été données afin de permettre aux participants d’envoyer les alertes sur les violations graves des droits de l’enfant sans difficultés.

Un travail en groupe pour s’exercer sur la fiche d’incident a sanctionné l’atelier avant une évaluation générale et la photo de famille au tour de 16h30 minute de ce samedi 15 aoûte 20.

✍Crispin NAWEJ

Envoyé spécial cellule de communication Caritas Kongolo

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