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Caritas Kongolo : les animateurs de terrain formés sur une culture agro – écologique

Caritas Kongolo : les animateurs de terrain formés sur une culture agro – écologique

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Caritas Kongolo : les animateurs de terrain formés sur une culture agro – écologique

Une dizaines d’animateurs de terrain de la Caritas développement Kongolo ont pris part à un atelier de renforcement des capacités sur les pratiques agro – écologiques organisé à leur intention du jeudi 24 au lundi 28 mars 2022. Cet atelier a été organisé dans le cadre du projet  « Promotion de la production agropastorale durable et diversifiée aux seins des exploitations familiales dans les secteurs de Mbulula et Makutano », financé par MISEREOR.  Pour l’ingénieur Bienvenu LWAMBA, chef de projet pré cité et facilitateur de cet atelier, ces assises de 3 jours avaient pour objectif de renforcer les capacités des animateurs étant donné que le projet a un engagement de changer les modèles de production en mettant l’accent sur une implantation des pratiques agro – écologiques dans les milieux. Il était également question de mettre des modules à la disposition des animateurs à fin d’assurer un accompagnement efficace au niveau des exploitants familiaux.

Ainsi un certain nombre des modules étaient abordés au cours de la première journée ; le module portant sur la gestion intégrée de la fertilité du sol, ici le formateur a évoqué les différentes pratiques que les paysans devraient  appliquer pour rentabiliser et durabiliser leurs exploitations familiales. L’ingénieur Bienvenu LWAMBA a mis l’accent sur la plantation fruitière comme l’ananas, en donnant les itinéraires techniques depuis le choix du matériel, sa préparation, la mise en place de la culture ainsi que les différentes pratiques notamment comment arriver à avoir une production des ananas pendant une période voulue en faisant recours aux méthodes d’induction de la floraison avec l’utilisation de l’éthanol à une dose modérée jusqu’à 5cc, qui est à la base de l’induction florale. Pour boucler ce module, le facilitateur a démontré les différentes étapes de la culture et a encouragé les animateurs à former et démontrer à l’attention des paysans accompagnés dans le développement de l’ananas.

Apercu de l’auditoire de la formation sur l’agro écologie

Dans la seconde partie de la journée un deuxième module était abordé portant sur la production du bananier. Avant d’aborder ce module, le chef de projet de « Promotion de la production agropastorale durable et diversifiée aux seins des exploitations familiales » a indiqué qu’une étude de base avait été menée avant la mise en place du projet et avait impliqué les ménages dans le choix des spéculations ; selon lui cette étude a démontré que les paysans ou les familles accompagnées attachent une grande importance aux cultures de base économique. L’appui au développement de ces cultures, notamment le palmier à huile, la banane et l’ananas ; conduira à leur stabilité économique.  Il a ajouté qu’en plus de cela il y a d’autres arbres fruitiers, mais avec l’analyse des quantités vendues et de la part de revenus de ces cultures, cela montre que le palmier à huile est au premier plan suivi du bananier et de l’ananas ; c’est ainsi que le projet a voulu accompagner les ménages ciblés dans le développement professionnel de ces différentes cultures. Pour le bananier le module a  porté sur les techniques de multiplication des rejets de bananier. L’ingénieur Lwamba a attiré l’attention des participants sur le problème  de matériels sains qu’il faut trouver pour maintenir la culture du bananier ; et d’ajouter que selon les enquêtes qui ont été menées il y a la présence de certaines maladies et même des maladies virales du bananier et donc il faut pour maintenir cette culture penser à du matériels sains et pour y arriver l’ingénieur a développé avec l’assistance la méthode PIF (Plants issus des Fragments de tiges) une méthode qui est en vogue et qui a démontré ses preuves.  Il a été démontré aux animateurs comment ils peuvent arriver à aider les paysans accompagnés à obtenir en nombre voulu les rejets de bananiers en vue d’installer leurs plantations pérennes de bananier. 

En suite un troisième module était abordé, Celui-ci a porté sur les cultures légumières. Il faut noter que selon les objectifs du projet il y a un indicateur qui signale que les exploitations familiales devraient faire ou réaliser les productions légumières de manière durable. Alors, pour atteindre cet objectif, il a donc été question de former les animateurs du projet pour un bon accompagnement sur le développement des   légumières, a précisé le facilitateur. Les animateurs ont bénéficié des tous les modules par rapport aux cultures prévues par le projet, notamment l’aubergine, la tomate, l’oignon, le gombo et certaines autres cultures comme amarante qui sont des cultures selon le marché local très sollicitées et qui pourraient contribuer au relèvement du revenu. C’est sur ce point que la première journée de l’atelier a pris fin.

Au cours de la deuxième journée la question sur l’élevage était abordée. Le facilitateur a tenu à rappeler le rapport entre l’agro – écologie et l’élevage. Ce dernier (l’élevage) vient répondre à la question de la gestion intégrée de la fertilité. Il a précisé que les avantages de l’élevage devraient être capitalisés en combinaison avec l’agriculture. C’est ainsi qu’un module sur l’élevage des chèvres avait était abordé pour permettre aux ménages de rentabiliser cet élevage, mais aussi le module sur l’élevage des poules pour que les ménages accompagnés arrivent à aménager un poulailler familiale qui réponde aux normes environnementales grâce aux matériaux disponibles dans les milieux des exploitants familiaux.

En fin, la 3e journée avait été consacrée au module sur la préparation des bio – pesticide pour protéger l’environnement et aussi la santé. Ici il a été démontré que la solution liée aux problèmes des maladies ou insectes qui attaquent les plantes se trouve dans la nature grâce aux plantes qui ont des vertus insecticides ou insectifuge.

Les travaux en focus groupe ont été réalisés où il a été demandé aux différents groupes d’identifier les plantes qui sont susceptibles ou capables d’avoir des vertus soit insecticide, soit insectifuge. Pour finir un engagement a été pris par les animateurs pour aller développer des essais sur terrain avec différentes plantes dont ils peuvent soupçonner les vertus insecticides ou insectifuges.

Une photo de famille a sanctionné ces assises de 3 jours à la grande satisfaction des participants.

Photo de famille à la fin de la formation

Crispin NAWEJ

Communicateur Caritas Dév. Kongolo

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